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| K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région | |
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Invité Invité
| Sujet: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 7 Mai 2010 - 14:39 | |
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| | | BAGUR
age : 63 ville : villefontaine moto : VN 2000 date d'inscription : 21/01/2008 nombre de messages : 644 date de naissance : 07/02/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 7 Mai 2010 - 15:08 | |
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| | | Bouby 57
age : 63 ville : Uckange ( Moselle 57 ) département : MOTO et m'éclater sur un tatami moto : 1500 VN CLASSIC date d'inscription : 16/06/2008 nombre de messages : 1484 date de naissance : 22/03/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 7 Mai 2010 - 18:25 | |
| EN Moselle et surtout sur Metz tout le monde connais plus ou moins la légende du Graouly rien de mieux que le site officiel de cette légende http://graoully57.ifrance.com/CadrePrincipal.htm alors bonne lecture à tous | |
| | | Invité Invité
| | | | Pat1964
age : 60 ville : Valenciennes région : Nord moto : Yamaha Wild Star date d'inscription : 21/07/2009 nombre de messages : 182 date de naissance : 23/04/1964
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 7 Mai 2010 - 20:13 | |
| Bon, du coup, je m'y colle. En tant que Valenciennois, je ne peux que vous causer de la légende du saint cordon : La légende du Saint Cordon En l'an 1008, la peste ravageait le Valenciennois. Selon la légende, les habitants, terrorisés, s'en remirent aux mains divines et prièrent la vierge Marie de leur venir en aide. Le dernier jour d'août, le moine ermite Bertholin fut visité par la vierge qui lui demanda de regrouper les habitants pour prier près de l'église qui lui était consacrée. Après sept jours, la vierge apparut, accompagnée de nombreux anges, portant un cordon écarlate. Elle demanda aux anges d'encercler la ville et ses faubourgs de ce cordon, puis tous disparurent lorsque ce fut fait. Elle réapparut aussitôt au moine Berthelot et lui demanda d'organiser dès le lendemain, et chaque année, une procession le long du tracé du cordon. A la fin de celle-ci, la contagion cessa et tous les malades furent guéris. Dès l'année suivante, le pèlerinage fut mis en place.
Le pèlerinage Fixée au départ tous les 8 septembre (jour où l'on célèbre la nativité de Notre Dame), la date du tour devint mobile et fut placée le deuxième dimanche de septembre. Le tour part en principe de la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon, puis s'étend sur 18 kilomètres avec de nombreux arrêts autour de la ville. Les royers portent la statue de la vierge, tenant le cordon. La ville est décorée à ses couleurs (bleu ciel et blanc). Des milliers de personnes participent chaque année à ce tour, ou au plus petit, organisé le matin pour ceux qui ne peuvent pas suivre le grand tour. Le pèlerinage est avant tout festif, et regroupe toutes les classes d'âge: des personnes âgées qui le suivent par tradition et ferveur aux enfants qui se retrouvent pour une journée de recueillement. La présence des associations catholiques y est forte, et des pèlerins de tout le diocèse sont présents. Le petit tour part à 8 h 30 et suit les anciennes fortifications de la ville (boulevards actuels) et le grand tour part à 11 h pour revenir en ville vers 17 h. De nombreux arrêts aux églises qui jalonnent le parcours sont organisés pour prier, pour donner le temps aux moins rapides de rejoindre les autres, et pour donner la possibilité aux pèlerins de rendre hommage à la vierge, en embrassant son habit ou en touchant sa main ou le cordon de sa statue. L'Ave Maria résonne tout le long de la journée et les bougies appellent d'autres pèlerinages (Lourdes, Fatima, ...) | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 7 Mai 2010 - 20:46 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Pat1964
age : 60 ville : Valenciennes région : Nord moto : Yamaha Wild Star date d'inscription : 21/07/2009 nombre de messages : 182 date de naissance : 23/04/1964
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Dim 9 Mai 2010 - 18:20 | |
| - Magali a écrit:
- Je suis totalement inculte dans ce domaine !!!
Allez Magali, je te donne un petit coup de main : La légende de la fontaine moussue Extrait de la légende : «Il y a très longtemps, Aix-en-Provence n’était pas une grande ville comme aujourd’hui. Il n’y avait pas de voiture, pas de camion, pas de policier. Il n’y avait pas de magasin, pas de moto. Mais il y avait des arbres, des champs de vignes, des carrioles, des ânes, des chevaux, des sangliers et des aigles. Au milieu de la ville, il y avait une fontaine. Les moutons venaient boire, emmenés par leurs bergers. Les lavandières lavaient leurs habits. Les gens travaillaient. Le cardeur fabriquait les matelas, le tanneur transformait les peaux d’animaux en cuir... On ne sait pas si il y avait des méchants. Mais il y avait une bête. Quelques-uns l’avaient vue. Tout le monde en parlait. Elle a sept grosses têtes, sept cornes, et sept coups ! Elle a des ailes, des oreilles pointues et des poils! Elle est longue, au moins huit mètres!»Aujourd’hui, si vous vous penchez au-dessus de l’eau, vous ne verrez pas la bête parce que cette histoire s’est passée il y a très longtemps. Mais la tête de tigre avait tellement craché avant de disparaître que la fontaine fut couverte de mousse. C’est pour cette raison qu’on l’appela «La Fontaine moussue». | |
| | | provençal59
age : 63 ville : armentieres département : famille sorties avec les amis moto et l'om région : nord pays : france moto : vn 1700 voyager date d'inscription : 14/04/2009 nombre de messages : 2984 date de naissance : 23/12/1960
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Dim 9 Mai 2010 - 20:21 | |
| pour moi qui ne suis pas du nord une tradition que j'adore La région Nord Pas de Calais est le "pays des fêtes et des géants".Près de 300 d'entre eux vivent aux quatre coins du territoire régional. Ils sont les symboles des cités et peuvent représenter des héros imaginaires, des personnages historiques ou même des animaux. Portés par une ou plusieurs personnes, ils se déplacent seuls ou en couple, quelquefois en famille, lors de leur jour de fête. En effet, chaque géant possède son jour de sortie, parfois depuis le XVIème siècle. Les Géants naissent, grandissent, se marient, fondent une famille et meurent comme les hommes.
L'origine des géants est difficile à déterminer, de nombreux auteurs y font allusions dans leurs écrits. Mais en fait, le phénomène a quasiment toujours existé. Les géants du Nord Pas de Calais ne sont pas les seuls, ni les premiers, à avoir existés. Leur première trace remonte au XVIème siècle, avec les Gayants de Douai.
L'émulation favorise leur développement Jusqu'à la fin du XVIIème siècle où l'on voit l'élan s'atténuer à cause de l'Église puis de la Révolution. Les géants sont abandonnés sans toutefois disparaître complètement. La tradition renaît au XIXème siècle, en perdant complètement sa signification religieuse. Les géants symbolisent alors les fondateurs et les protecteurs des cités. C'est pendant le XXème siècle que le phénomène connaît son développement le plus important avec l'apparition de géants dans les cités de taille modeste.
L appareil de portage du géant se situe dans le panier. Un seul homme doit parfois porter jusqu'à 135 Kg.! Le poids est alors réparti sur deux points de portage : la tête et les épaules. Le porteur est alors à même de lui donner vie. de le faire balancer, danser, embrasser une géante. saluer la foule..
Ducasse, carnaval, fête médiévale et gastronomique, toutes les occasions de parader sont bonnes pour les géants. Fidèles au rendez vous les jours de réjouissance populaire, ils mettent en valeur le caractère particulier des jours de fête et réussissent à réunir immanquablement une foule de simples curieux ou de fervents fêtards.
Parmi les plus célèbres : Gayant de Douai (première naissance), Reuze Papa et Reuze Maman à Cassel, Martin et Martine à Cambrai, Binbin à Valenciennes, Bimberlot à Le Quesnoy, Gargantua à Bailleul, etc | |
| | | Invité Invité
| | | | poulpe
age : 46 ville : Mazamet département : Tarn (81) région : Midi-Pyrénées pays : France moto : Yamaha 750 FZ Genesis 1990 date d'inscription : 27/12/2008 nombre de messages : 11225 date de naissance : 21/01/1978
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Dim 9 Mai 2010 - 23:13 | |
| La légende des trois pics du LanguedocSelon une très vieille croyance populaire datant du bas Moyen Âge, le nom des trois monts, Saint-Clair à Sète, Saint-Loup au nord de Montpellier et l'Aigoual dans les Cévennes, aurait pour origine la belle et triste histoire des trois fils d'un grand seigneur de Saint-Martin de Londres. Beaux, riches, mais pas encore célèbres, ils n'avaient rien trouvé de mieux que de tomber amoureux de la même femme qui, comme vous pouvez vous en douter, n'était ni laide ni pauvre et dont la réputation de vertu et de douceur n'était plus à faire. On ne prête qu'aux riches, c'est bien connu ! Les prétendants se pressaient nombreux autour de celle dont ils prononçaient le prénom avec adoration : Bertrade. Par souci historique, précisons que d'aucuns prétendent qu'elle se prénommait Irène, mais qui croire ? Quoi qu'il en soit, dans cette fratrie énamourée, on est à peu près certain que l'aîné s'appelait Guiral, le cadet Clair et le benjamin Loup. Troublée par l'amour des trois frères, Bertrade ne savait où donner de la tête. Quant à son coeur, il battait la chamade à trois vitesses : L'aîné lui plaisait par sa gravité et sa force ; elle était attirée par la légèreté et l'insouciance du second et fondait devant la gentillesse et le dévouement du troisième. Elle les aurait bien choisis tous les trois, mais ses parents avaient été formels : elle devait n'en élire qu'un, du moins en tant qu'époux... Ne pouvant les départager, elle s'en remit à Dieu pour guider son choix. C'était une habitude chez les filles de cette époque. Justement, une nouvelle croisade (il y en eut neuf, si l'on compte celle contre les Albigeois) venait d'être lancée et cela donna une idée à Dieu. Il souffla une idée géniale à la belle indécise : et si elle envoyait ses amoureux transis délivrer Jérusalem ? Avec à la clé une promesse, celle d'accorder sa main à celui qui rentrerait de l'expédition en ayant à son actif le plus d'actions glorieuses.Voilà nos trois gaillards en route pour des contrées lointaines, tandis que la belle, filant sa quenouille, s'armait de patience en attendant leur retour. Il faut rappeler que partir en croisade en Orient n'avait rien à voir à cette époque avec des vacances au soleil. La plus longue persista quatre années et la durée moyenne pour les autres était au minimum de deux d'absence. La plus courte, qui fut d'ailleurs la dernière, ne dura que huit semaines : parti d'Aigues-Mortes (Gard) le 1er juillet 1271, Saint-Louis trépassa devant Tunis le 25 août de cette même année. Fous d'amour, les trois frères guerroyèrent comme des lions, rivalisant d'audace et de courage dans l'espoir de conquérir le coeur de la jeune damoiselle à leur retour. De son côté, Bertrade commençait à trouver le temps long. Les nouvelles n'arrivaient pas, elle craignait le pire et culpabilisait en s'accusant de la mort probable des trois chevaliers. A force de se faire du souci, elle fut prise de langueur et de mélancolie, refusant toute nourriture. Elle pleurait à longueur de journée et finit par sombrer dans une grave dépression qu'à notre époque des psychologues auraient certainement pu guérir, mais bon, on ne va pas refaire l'histoire.Quand enfin les trois frères, couverts de lauriers et de cicatrices, bouillant d'impatience de connaître la décision de Bertrade s'en revinrent de leur croisade, ce fut pour assister aux funérailles de la belle, morte la veille de leur retour. Effondrés, les trois amoureux décidèrent de se retirer du monde et de vivre en ermite, chacun de son côté. Assignés à résidence volontairement, ils choisirent d'aller vivre sur trois monts éloignés de Saint-Martin-de-Londres, mais disposés en triangle par rapport au lieu où reposait leur bien-aimée. Avant de se séparer, ils se promirent d'allumer un grand feu à chaque anniversaire de la mort de Bertrade, afin d'honorer sa mémoire. Les années passèrent. tous les ans à la même date - le 25 décembre pour certains chroniqueurs ; pour d'autres, le 19 mars -, les habitants de la plaine voyaient un immense brasier illuminer la nuit, de Sète au mont Aigoual jusqu'au pic Saint-Loup. Et puis un hiver, deux feux seulement s'allumèrent en mémoire de Bertrade. Guiral avait rendu l'âme. L'année suivante, il n'y eut plus qu'un seul brasier : Clair s'en était allé. Loup leur survécut quelques années, puis lui aussi s'éteignit à son tour. Bertrade et ses amoureux auraient sombré dans l'oubli sans la vigilance et la reconnaissance des villageois. Les trois ermites avaient rythmé leur vie quotidienne, ils avaient prié pour le salut de leur âme. Cela ne s'oublie pas en Languedoc. C'est pour perpétuer leur mémoire que les trois monts furent baptisés de leurs prénoms. | |
| | | poulpe
age : 46 ville : Mazamet département : Tarn (81) région : Midi-Pyrénées pays : France moto : Yamaha 750 FZ Genesis 1990 date d'inscription : 27/12/2008 nombre de messages : 11225 date de naissance : 21/01/1978
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Dim 9 Mai 2010 - 23:15 | |
| Les terreurs des petits LanguedociensQuand il fallait faire peur aux enfants pour s'en faire obéir, les parents du Languedoc avaient d'autres épouvantails à brandir que l'ogre traditionnel. Ils disaient aux petits que, s'ils sortaient tard, après l'Angélus, la Marrochina (bélier-chienne) leur sauterait sur le dos ; que, s'ils se penchaient trop pour regarder au fond du puits, ils y seraient attirés par le regard du basilic , que, s'ils étaient méchants, ils seraient emportés par la Cachaviélha (sorte de sorcière) ou par la Cambacrusa (une jambe crue qui marche toute seule dans les rues) ; que, s'ils traînaient trop sur les routes, ils seraient enlevés par les boemians ; enfin que, s'ils jouaient trop prés des rivières, ils y seraient emportés par les fées, fadas, breèishas, encantadas. | |
| | | Invité Invité
| | | | Lulu
age : 62 ville : marseille département : bouches du rhône région : provence alpes côte pays : france moto : bmw 800 GS date d'inscription : 22/10/2007 nombre de messages : 6107 date de naissance : 19/07/1962
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Lun 10 Mai 2010 - 13:48 | |
| La belle légende de Marseille
L'histoire de Marseille commence par un récit d'amour. Selon la légende, Simos et Protis, deux chefs grecs venus de Phocée, un port situé en Asie Mineure, accostent dans un golfe à l’embouchure du Rhône. Ce débarquement a lieu le jour où Nann, le roi du peuple celte qui occupait les lieux, décide de marier sa fille, Gyptis. Cette dernière, qui doit choisir elle-même son futur époux, se tourne vers Protis et lui tend la coupe nuptiale. Devenu gendre du Roi, Protis fonde Massalia, en 600 avant Jésus-Christ.
Une construction grecque La construction de Marseille par les Grecs n’est pas qu’une légende. En 1967, un bout de muraille du 2e siècle avant Jésus Christ a été découvert dans la ville. On sait aujourd’hui que Massalia a été une métropole grecque couverte de grands monuments, mais aucun n’a traversé les siècles. Etonnant, non ? | |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Lun 10 Mai 2010 - 19:57 | |
| La légende du lièvre du "Pont du Gard"
Une belle et gracieuse jeune fille, dont le père est un grand personnage de la ville de Nîmes, est aimée d'un beau et riche jeune homme. La belle soumet son amoureux à plus d'une épreuve avant de consentir à l'épouser. La dernière consiste à conduire à Nîmes, pour les réunir à celles de la fontaine, les eaux de la source d'Eure, près d'Uzès : « Fais ce prodige, lui dit-elle, et je jure de le donner ma main. »
Le coeur gonflé de joie et d'espérance, le jeune homme se met à l'oeuvre ; il rassemble tous les ouvriers d'alentour, et en rien de temps un immense canal serpente à travers les monts et les vallées l'Uzès à Nîmes. Mais il reste encore à faire le plus difficile de cette oeuvre gigantesque : il manque le pont qui doit porter le canal d'une montagne à l'autre par-dessus le Gardon. Les ouvriers redoublent d'ardeur. À grands coups de pioches et de marteaux, ils arrachent au flanc des collines d'énormes quartiers de roche et les roulent dans la rivière ; mais à peine les piles émergent-elles de l'eau qu'une crue survient à l'improviste et emporte tout. Vingt fois engloutie dans les remous écumants, vingt fois reprise, l'oeuvre s'élevait enfin, majestueuse et forte, défiant la rage de la rivière, lorsqu'un épouvantable ouragan s'engouffre dans la vallée et disperse au loin, comme des feuilles légères, les grandes pierres amoncelées.
Alors, le découragement se mit au coeur des ouvriers, et, pour la première fois, l'amoureux de la belle Nîmoise se prit à douter du succès de son entreprise. Mais un étranger qui passait par là, leur dit : «Eh ! bonnes gens, pourquoi vous donner tant de peine ? Si vous voulez, je vais vous construire votre pont ; mais à une condition, c'est que le premier individu qui y passera m'appartiendra.
Les ouvriers reconnurent par là qu'ils avaient affaire au diable ; mais, se disaient-ils entre eux, c'est au demeurant un diable fort honnête, puisqu'il ne nous demande qu'un seul individu, alors qu'il lui serait si facile d'en prendre plusieurs sans consulter personne. Et le marché fut conclu. Le pont s'éleva par enchantement et étala bientôt ses trois rangées d'arcades inébranlables jetées comme un immense filet de pierre à travers la vallée.
]Mais personne, cela va sans dire, ne voulait passer le premier.
"Laissez-moi faire, dit l'amoureux de la belle Nîmoise, et vous allez voir comment on trompe le diable. " Puis il prit un chat et s'en fut le lâcher à l'une des extrémités du nouvel édifice. La pauvre bête effrayée traversa le pont en courant et tomba entre les griffes du diable, qui, blotti à l'autre extrémité, attendait sa proie avec impatience. Qui fut bien attrapé ? Le diable qui ne trouva qu'un chat pour tout salaire, au lieu d'un homme sur lequel il comptait.
Enfin, le pont était construit, le canal aussi, et l'amoureux de la belle Nîmoise se disait tout bas, en retournant à Nîmes, que dans quelques instants, il ne manquerait plus rien à son bonheur. Mais, hélas! il ne fut pas récompensé de tant d'efforts surhumains, de tant de constance et d'amour, et dès que les eaux de la fontaine d'Eure commencèrent â couler sur un des coteaux de Nîmes, la belle Nîmoise s'enferma dans un couvent.
D'après une variante de la légende, l'animal làché à l'entrée du pont était non un chat, mais un lièvre que le diable saisit au passage et lança de dépit violemment contre l'édifice, où il aurait laissé, dit-on, une empreinte.
Extrait de "Une Visite à Nîmes" description de ses monuments antiques de J. F. A. Perrot, 1846
Ne me souvenant pas de tout je vous ai copié la légende ... Mon grand père m'a souvent compté cette dernière, ce qui me perturbait beaucoup (déjà à l'époque!) était l'utilisation du Chat !!!
PS : j'ai été élevée à Uzès ...
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Dernière édition par Magali le Lun 10 Mai 2010 - 20:32, édité 3 fois |
| | | poulpe
age : 46 ville : Mazamet département : Tarn (81) région : Midi-Pyrénées pays : France moto : Yamaha 750 FZ Genesis 1990 date d'inscription : 27/12/2008 nombre de messages : 11225 date de naissance : 21/01/1978
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Lun 10 Mai 2010 - 20:03 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Jeu 10 Juin 2010 - 16:20 | |
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| | | Lulu
age : 62 ville : marseille département : bouches du rhône région : provence alpes côte pays : france moto : bmw 800 GS date d'inscription : 22/10/2007 nombre de messages : 6107 date de naissance : 19/07/1962
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 13:08 | |
| la legende de Melusine
Un jour, le chevalier de Rousset, village situé au pied de la montagne Sainte Victoire, et prénommé Raymond rencontra sur les bords de l’Arc, une jeune fille très belle dont il tomba éperdument amoureux au premier regard. Ce fut pour ainsi dire, un coup de foudre réciproque car la jeune damoiselle ne fut pas insensible au charme du beau chevalier. Son allure et sa prestance la mirent tout de suite en émoi. De son côté, le chevalier conquis par tant de beauté et par la douceur qui émanait d'elle, lui demanda aussitôt de l’épouser. Elle accepta, à la condition qu’il ne chercherait jamais, sous quelque prétexte que ce soit, à la voir se baigner. Il trouva cela un peu curieux mais il y consentit tout de même, du moment qu'elle lui donnait son coeur et sa main. Le mariage eut lieu promptement et les années s'écoulèrent bercées par un bonheur sans tache. De leur union naquirent deux filles et deux garçons, enfants d'une grande beauté eux aussi. Or, un matin, Raymond de Rousset étourdi, entra sans prendre garde, dans la chambre pendant que sa femme faisait sa toilette. Il vit avec horreur et incrédulité, un serpent monstrueux s’élancer hors de la baignoire, franchir la fenêtre et aller se réfugier dans les marais qui bordaient la rivière. Nul ne revit plus jamais l'effrayante bête ni hélas, sa charmante épouse. Mais certains habitants racontent qu'on vit longtemps rôder aux environs du château et sous les fenêtres des enfants, une sorte de fantôme énigmatique. Certains témoins rapportent également l'avoir entendu pleurer et gémir.
La femme du chevalier ne porte pas de nom dans les chroniques anciennes qui sont parvenues jusqu'à nous. Cependant, il semble bien qu'elle soit une personnification provençale de le fée Mélusine, qui hanta le domaine de Lusignan, et dont Jehan d'Arras, à la fin du XIVe siècle, se fit l'historien. | |
| | | wynnie47
age : 62 ville : pont du casse 47 département : pêche de la carpe,moto,amis,internet et l'OM région : lot et garonne moto : vn1700 vaquero date d'inscription : 09/05/2010 nombre de messages : 801 date de naissance : 05/12/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 13:56 | |
| La légende du lac de La Lagüe : « C'était dans les temps anciens où les vertes collines gasconnes voisinaient avec l'immense étendue des landes désertiques. A l'orée des sables et des marécages, au pied des coteaux de Xaintrailles vivaient à Tirelauze, de riches propriétaires, Ronald et sa femme Babet, au milieu de vignes généreuses et de beaux champs de blé. Un soir de septembre, valets et servantes accroupis au pied des sarments, achevaient la vendange. Un homme apparut au bout du chemin, vêtu d'un lourd manteau, appuyé sur un bâton noueux et, s'approchant de Ronald, lui demanda une grappe de raisin pour apaiser sa soif. Celui-ci le chassa rudement. Le voyageur vit alors avec horreur que le visage des vendangeurs étaient recouverts d'une muselière ! Il reprit son chemin, prévenant de son prochain passage. Il revient en effet le soir de Noël ! Toutes les cloches des paroisses voisines, de Pompiey, de Fargues, de Xaintrailles, appellent les fidèles à la veillée rituelle. Valets et servantes de Tirelauze, emmitouflés dans leurs pauvres haillons s'apprêtent à la fête quand apparaît, dans la nuit, une ombre troublante. C'est le voyageur qui, à l'automne, a annoncé son retour. "Donnez-moi s'il vous plaît un verre de vin, dit-il à Ronald et Babet, ma route a été longue et j'ai très soif" Ronald s'écrit "Passe ton chemin..." Babet lève son bâton et les chiens aboient férocement. Le pèlerin alors recule, reprend sa route, lève les bras vers le ciel brillant d'étoiles. Du sol qui s'effondre dans un grand bruit jaillit une eau bouillonnante, engloutissant Tirelauze, ses prés et ses champs, ses vignes et ses bêtes. A la place de la terre maudite s'étend depuis lors un lac paisible et mystérieux : la Laguë. On dit qu'en son milieu "un gouffre bout et mêle les larmes de Ronald et Babet repentants". On dit aussi que la nuit de Noël, le chant d'un coq se fait entendre du fond du lac quand les cloches carillonnent alentour. »
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| | | wynnie47
age : 62 ville : pont du casse 47 département : pêche de la carpe,moto,amis,internet et l'OM région : lot et garonne moto : vn1700 vaquero date d'inscription : 09/05/2010 nombre de messages : 801 date de naissance : 05/12/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 14:11 | |
| Moncrabeau, l'histoire des menteurs
L'académie des menteurs de Moncrabeau. Cette académie, fondée au XVIIème siècle, fut créée par des bourgeois désœuvrés, sous l'impulsion d'un moine facétieux qui quittait volontiers son chapitre de Condom pour venir raconter des histoires, souvent inventées de toutes pièces. C'était à qui dirait la meilleure, à la fois la plus drôle et la plus vraisemblable. Aujourd'hui, l'académie qui comprend quarante membres, groupe toujours selon les termes mêmes des "lettres patentes" établies à l'origine : "tous les hâbleurs, menteurs et nouvellistes qui s'exercent dans le bel art de mentir finement, sans porter préjudice à autre qu'à la vérité, dont ils font profession d'être des ennemis jurés". Perpétuée depuis le XVIIème siècle, Moncrabeau est la capitale mondiale des menteurs. Aussi organise-t-elle chaque année, le 1er dimanche d'août sa grande fête avec son concours international de menteurs, avec en apothéose le sacre du roi des menteurs selon le rite ancestral.
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| | | wynnie47
age : 62 ville : pont du casse 47 département : pêche de la carpe,moto,amis,internet et l'OM région : lot et garonne moto : vn1700 vaquero date d'inscription : 09/05/2010 nombre de messages : 801 date de naissance : 05/12/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 14:29 | |
| Légendes du pays de Xaintrailles... La Légende de la fée Mélusine : VERSION 2
Raymond, Conte de Poitou rencontra Mélusine, la belle princesse d’Albanie,fille d’Elénas,et de la fée Pressine. Celle-ci condamna Mélusine, pour avoir donné la mort à son époux, à devenir serpente le samedi. Raymond tomba éperdument amoureux de Mélusine. Il la demanda en mariage, elle répondit oui à sa demande à une condition, elle lui fit promettre de ne pas chercher à la voir un jour par semaine, le samedi. Raymond y consentit. Seulement, un soir, Raymond sous la pression de ses proches, céda à la curiosité, et se rendit à la chambre de sa femme. Il fendit la porte avec son épée. Il vit Mélusine dans son bain, elle coiffait ses longs cheveux, et faisait claquer une longue queue de serpent, celle-ci partait de la ceinture et allait jusqu’aux pieds. Telle fut sa surprise lorsqu’elle vit son mari…Elle fut condamnée alors à ne plus avoir forme humaine, et à ramper éternellement. Dans le château, Mélusine apparaît mi-femme mi-serpent, les cheveux au vent, les ailes déployées, au-dessus des armes de Lusignan, sous le portique. Elle est également présente dans le donjon et dans la salle des archives. C’était la fée protectrice des Lau de Lusignan,. Selon la légende, Mélusine et Poton veillent tous deux sur le château de Xaintrailles…
Sur un mont de 190m située à l’orée de la forêt landaise, la commune de Xaintrailles est essentiellement constituée d’un tiers de forêts et deux tiers de terre agricoles . La commune offre un large panorama sur les Landes, l'Albret et la vallée de la Garonne. Cette commune dont les habitants portent le nom de Xaintraillais et sont environ au nombre de 396 à son point culminant qui se situe à 196 mètres. Présentation de Xaintrailles : L’étymologie du nom de la commune provient sûrement de l’évolution du nom des seigneurs du château du village qui de Sancta-ralha en passant par Sainctaraille devient ce qu'est aujourd’hui Xaintrailles. Son château du 12ème siècle fut aménagé en manoir avec défenses par Poton de Saintrailles, ce compagnon de Jeanne d’Arc qui chassa les anglais d’Aquitaine et fût Maréchal de France par Charles VII au XVème siècle. Il fut restauré au XVIII° siècle dans son style actuel sur les directives de Arnaud-Jean-Jacques, Comte de Lau, Marquis de Lusignan. Les Lau de Lusignan : Armand Joseph Comte de Lau, Marquis de Lusignan, se maria en 1724, avec la dernière descendante de Poton. Il faut savoir que Poton de Xaintrailles était un guerrier gascon du XVe siècle , il reçut le titre d’ écuyer royal de Charles VII;et c’était aussi le compagnon d’armes de Jeanne d’Arc avec Etienne de Vignoles dit «La Hire». Il prit également une part active à la reconquête de la Guyenne. Le Marquis de Lusignan acquit en plus des biens de Lau, ceux des Lusignan des Montesquiou et des Montpezat. Il devint ainsi Conte et Marquis de Xaintrailles. Il possédait les terres de Frégimont, Thouars, St Martin et Xaintrailles. Aujourd'hui, le château est habité par ses propriétaires, la visite du château est possible sur rendez-vous. la suite de la fée Mélusine au prochain épisode alors DEDE tu es content ?? bonne idée ton post .
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| | | wynnie47
age : 62 ville : pont du casse 47 département : pêche de la carpe,moto,amis,internet et l'OM région : lot et garonne moto : vn1700 vaquero date d'inscription : 09/05/2010 nombre de messages : 801 date de naissance : 05/12/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 14:46 | |
| la fée Mélusine VERSION 3
Sire Philippe le Templier prend la plume pour nous conter une très vieille légende que sa sœur l’Abbesse Clémence lui a transmise. L’origine en est très lointaine, bien avant le Moyen Age. Le mythe de la fée serpent est universel et très ancien, on retrouve des histoires semblables chez les Celtes, les Romains, les contes Arabes et même au Japon… En France c’est le roman en prose de Jean d’Arras écrit au Moyen Age entre 1387 et 1392 qui a contribué à sa popularité. Peut être que vous-même, un soir au coin du feu, vous raconterez à vos petits enfants cette belle légende, contribuant ainsi à la transmission orale de nos contes, légendes et traditions... Je laisse la parole à Philippe… Je vais vous conter aujourd’hui, à défaut des grandes douleurs du Moyen Age, une histoire que Clémence a recopiée et enluminé et qu’elle m’a racontée, je parle donc par sa bouche. Il s’agit du mythe de Mélusine, grande bâtisseuse et grande amoureuse s’il en fut… Histoire faite de rencontres et de coups de foudre, et mettant en relief l’inconstance des hommes et leur méfiance funeste. Nous sommes loin dans le temps de la légende et de l’histoire entremêlées, le Roi d’Ecosse Elinas, chassant, rencontre en forêt une femme se baignant nue dans une fontaine (à la claire fontaine), il s’agit de la Fée Persine, la reine des Fées d’Ecosse. Elinas rempli d’amour la contemple, tandis que celle-ci lui annonce que leurs vies vont se mêler en un amour parfait, néanmoins, pour que cela soit, Elinas doit promettre de ne jamais rencontrer Persine durant ses couches, Fou d’amour, Elinas jure tout ce que l’on veut. Le marché étant conclu, Persine met au monde trois filles : Mélusine, Mélior, et Palestine. Malheureusement le bonheur comme toute chose est éphémère, Mataquas, fils d’un premier lit d’Elinas distille le doute dans l’esprit de son père, tant et si bien qu’un jour ce dernier surprend Persine et ses trois filles au bain. Fatalitas.. ! Le couple se sépare et la Fée disparaît alors avec ses trois enfants pour la célèbre île d’Avallon où elle élève seule et dans le chagrin Mélusine, Mélior et Palestine. Du sommet de l’île elle contemple l’Ecosse et ressasse sa rancœur : ses filles s’en aperçoivent et à l’appel de l’aînée, Mélusine, elles décident de venger leur mère. Devenues expertes en sciences occultes elles enferment par magie leur père au sein d’une montagne. Apprenant le sort funeste d’Elinas, Persine maudit ses trois filles et les chasse d’Avallon, prédisant à Mélusine, seule responsable à ses yeux, un avenir incertain : tous les samedis (jour de sabbat) elle sera changée en femme à queue de serpent, personne ne pouvant la voir durant cette période, et surtout pas un hypothétique époux. Persine prédit également à Mélusine qu’elle sera la source d’une nombreuse descendance noble et célèbre. Mélior quant à elle deviendra la Reine des étoiles filantes, tandis que Palestine sera princesse des cygnes blancs… Mélusine chassée d’Avallon entre en terre de France, plus précisément en Poitou, et passant de nuit près de la Fontaine de Sée, en forêt de Colombier, se dénude et se baigne à la clarté de l’astre des nuits. Dans les environs, Raimondin, compagnon du Comte de Poitou, galope furieusement, car… Fatalitas… Il a occis son oncle Aimeri lors d’un accident de chasse. L’histoire se répète, rencontrant Mélusine, il tombe en amour et oublie ses tourments, la Fée lui promettant la félicité à condition de ne jamais chercher à la rencontrer le samedi. Raimondin, pardonné pour la mort d’Aimeri obtient le fief de Lusignan (nom qui deviendra fort célèbre), épouse Mélusine dans une chapelle construite dans la nuit par cette dernière. La Serpente Fée donne alors tout son art à la construction : abbayes, églises, châteaux, aidée en cela par le Petit Peuple des Lutins, Farfadets et autres Korrigans. Ainsi sortent de terre grâce à la Fée Architecte, Tiffauges, Talmont, Parthenay, Vouvant, les tours de la Rochelle et de Niort et tant et tant d’autres. Il ne faut surtout pas déranger la Fée dans son œuvre, sinon le travail sera inachevé, ainsi il manque la dernière pierre de la flèche de l’église de Parthenay. De son union avec Raimondin elle aura dix fils, bizarres, bizarres, l’un a une griffe de lion, l’autre une grande dent, un gros nez, les yeux pers, voire une peau de serpent comme sa mère. Fatalitas, l’histoire se répétant et la jalousie aidant, Raimondin conseillé par son frère le Comte de Forez craignant une tromperie surprend un samedi Mélusine en Serpente Fée au bain, cette dernière lance alors un cri déchirant et s’envole par la fenêtre, disparaissant et quittant Raimondin pour toujours… Raimondin fou de douleur se fait ermite au Monastère de Montserrat, tandis que la fée, mère avant tout revient en cachette s’occuper des ses dix enfants, lesquels deviendront les ancêtres de lignées fabuleuses. L’on dit qu’elle est toujours présente, veillant sur son petit monde, et qu’elle apparaît lorsque l’un de ses héritiers est proche du trépas ou lorsque l’une de ses constructions doit quitter le legs familial. On la nommera alors la Mère Lusigne (mère des Lusignan, l’un d’entre eux deviendra un jour Roi de Jérusalem, mais ceci est une autre histoire) Par cette légende, nous retrouvons quelque peu le mythe d’Isis et de celui de Médée... Comme quoi l’inconstance et la méfiance sont de toutes les époques. | |
| | | Invité Invité
| | | | wynnie47
age : 62 ville : pont du casse 47 département : pêche de la carpe,moto,amis,internet et l'OM région : lot et garonne moto : vn1700 vaquero date d'inscription : 09/05/2010 nombre de messages : 801 date de naissance : 05/12/1961
| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Ven 11 Juin 2010 - 17:04 | |
| DEDE encore une petit pendant la pause du foot En ce temps-là, Sochaux était un petit groupe de maisons au bord de la plaine de l'Allan creusée de sablières. Des cabanes de pêcheurs étaient construites sur des monticules de terre et parmi celles-ci la cabane de la vieille « Genache ». Elle vivait principalement de la pêche aux grenouilles, surtout au printemps. Elle en prenait de grandes quantités qu'elle allait vendre au marché. Les méchantes langues disaient que ce pouvaient aussi bien être des cuisses de crapauds car elle vendait aussi des crapauds vivants aux gens qui voulaient se débarrasser des limaces de leur jardin. Les pêcheurs jaloux disaient qu'elle les caressait car le crapaud passait pour la bête du démon. Il faut dire qu'elle était aidée par un « fouletot » (farfadet) qu'elle avait découvert à la mort de son mari alors qu'elle se lamentait sur le sort de misère qui l'attendait. Comme son mari était pêcheur et qu'elle l'aidait parfois, elle décida de continuer dans ce métier. Et chaque matin, le fouletot était là qui poussait les poissons dans son filet. Pour la pêche aux grenouilles, ils y allaient la nuit. Les yeux du fouletot étaient si brillants que les grenouilles, attirées par la lueur, sautaient dans le panier de la vieille. En toute saison elle avait donc de quoi vendre au marché. On chuchota qu'elle était une genache : une sorcière, et un pêcheur qui la côtoyait au marché fit courir le bruit que ses poissons étaient empoisonnés à la bave de crapaud. On la convoqua devant le seigneur mais les habitants de Sochaux vinrent la soutenir : le fouletot avait secrètement agi en ce sens. Mais le pêcheur, jaloux, continua sa calomnie, alors le fouletot décida d 'agir pour le calmer. Il alla remplir à ras bord le filet du méchant qui se trouva accusé à son tour de sorcellerie. Il fut obligé d'avouer que c'était lui qui avait été le principal accusateur de la vieille dame. Sa punition fut simple : il redevint le pêcheur malheureux d'autrefois car le fouletot avait délaissé ses filets...
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| | | | wynnie47
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| Sujet: Re: K en TERRASSE - LEGENDES.... et FOLKLORES de votre région Mar 15 Juin 2010 - 11:19 | |
| AGENAgen est connue pour ses pruneaux certes, mais Agen est aussi une ville au patrimoine extraordinairement riche qui fait oublier sa taille relativement modeste car son origine est ancienne et son histoire plutôt mouvementée...
Le site d'Agen fut vraisemblablement peuplé au moins dès le néolithique mais il est difficile d'en dater l'origine exacte. Les vestiges témoignent d'un peuplement d'origine Ibère aux VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ. Cependant, le site occupé à cette époque était différent de celui que nous connaissons actuellement : c'est le plateau de l'Ermitage. C'est d'ailleurs cette situation (sur un éperon rocheux) qui donnerait la clé de la toponymie de la cité. Le site, bien que se trouvant à la confluence de la vallée de la Masse et de la Garonne, n'est pas un des endroits les plus stratégiques de la vallée. Il est donc difficile d'expliquer par la seule géographie la raison pour laquelle les Nitiobroges (peuple Celte arrivé vers 400 avant Jésus-Christ) ont choisi cet endroit pour en faire la capitale de leur royaume. Ils avaient édifié sur ce site une place forte d'environ 50 hectares, située à 100 mètres au-dessus du lit de la Garonne. On a trouvé des traces de cette occupation du sol au XIXe siècle et plus récemment, grâce au travail de l'équipe des archéologues de l'Agenais. Le déplacement de la ville vers les terrasses de la Garonne est sans doute antérieur à l'occupation romaine. Il faut mettre en relation ce transfert avec la richesse des échanges commerciaux qui avaient lieu le long du fleuve ainsi que vers les Pyrénées et le Massif central. La découverte de la très riche tombe à char de Boé atteste de l’opulence des élites locales à la fin du premier siècle avant Jésus-Christ.
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La situation géographique assez privilégiée (une colline qui surplombe la vallée de la Garonne, assez étroite à cet endroit) facilita une occupation du site très tôt par les peuplades celtes. Les Romains occupèrent la région au début de notre ère et rebaptisèrent l'endroit "Civitas Agenensium". Les écrits témoignent d'une grande vitalité de la ville avec la construction de nombreux monuments (forum, théâtre, temples,...) dont il ne reste malheureusement que quelques rares vestiges.
Comme dans toute l'Aquitaine, les siècles qui suivent sont assez mouvementés avec les différentes invasions barbares, entrecoupés par l'occupation "amicale" des Vascons descendus des Pyrénées (tribu d'où vient le nom de Gascogne). La situation se stabilisera au début du Xe siècle lorsque l'Agenais devient partie intégrante du duché d'Aquitaine. Mais cette relative quiétude ne durera par longtemps. Des guerres incessantes ravagent la contrée (guerre entre l'Angleterre et la France, mais aussi conflits entre seigneurs locaux) et Agen est souvent pillée, malgré ses remparts qui l'entourent maintenant.
C'est au XVe siècle que ces guerres s'achèvent et que la ville peut enfin se développer, profitant du commerce des produits issus de la riche campagne des alentours. La renommée d'Agen et de sa douceur de vie attire quelques grands noms (Nostradamus, Palissy,...) qui y viennent volontier en villégiature.
Cette période assez douce prendra fin avec les guerres de religion du XVIe siècle. C'est que Jeanne d'Albret, qui défendait et instaurait le protestantisme, séjournait dans la ville voisine de Nérac. Les conflits frappèrent ainsi lourdement Agen, plusieurs fois occupée et pillée par les deux parties jusqu'à la signature de l'Edit de Nantes.
Ce siècle noir fut suivi de périodes assez irrégulières, les années prolifiques alternant avec d'autres plus dures (guerre de la Fronde, pestes, inondations,...). Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu'une grande embellie se dessine. Les troubles n'ont pas atteint la réputation des produits de Gascogne, au grand bénéfice d'Agen qui profite à nouveau de leur commercialisation (dont évidemment le célèbre et délicieux pruneau, créé au village voisin de Layrac dès le XIIIe siècle)
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Les XIXe et XXe siècles furent plus tranquilles. Le chemin de fer supplanta le bateau et Agen moins incontournable. Heureusement, la situation à mi-chemin entre Toulouse et Bordeaux la préserva de ce qui aurait pu être un déclin douloureux. Et, plus récemment, le développement des établissements culturels (dont le fleuron est le superbe musée des Beaux-Arts) et touristiques assurent un certain dynamisme.
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