KAWA en TERRASSE - Né entre les années 1930 et 1969

NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1930 et 1969

NOUS ÉTIONS PLUS FORTS,
Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères qui fumaient et /ou buvaient pendant qu'elles étaient enceintes.
Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol. Après ce traumatisme, on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse dans des chambres peintes au plomb.

Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, mais pas de casques de protection.

Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans chauffage, sans ceintures ni sièges pour bébés, ni air bag,
Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous buvions l'eau directement de la fontaine.

Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassit, du vrai beurre, du saindoux du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses
POURQUOI ?

Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors...

Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient.

Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.

Nous n'avions pas de Playstations, Nintendo, X-box, iPod. Il n'y avait pas de jeux vidéos, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéos ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de cellulaire, pas d'ordinateur et pas d'Internet.

NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver !
Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.

On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissades sur les inondations des prairies gelées en hiver, nous sautions et plongions des souches d'arbres des rivières non fréquentées, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P 4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traîneaux en bois fabriqués le jour même avec de vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages sous les patins occupaient notre temps et gelaient nos mains violettes sans gants et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plus part toujours là.

Nous roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage ou marchions jusqu'à la maison d'un copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous entrions simplement, nous étions très bien accueillis.

L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était impensable, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes étaient inimaginable.

Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.

Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées.
Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez... FÉLICITATIONS!

Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir, avant que les avocats ne viennent tout réglementer, avant que les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes... juste pour le fun et le fric. Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !

Vous pouvez faire lire ce message à vos enfants, ils pourront réaliser la bravoure et la chance de leurs parents.

trouver sur le Net, signé "Marie Blanche"
que de vrais et bons souveneir perdu, car à l'époque on ne pouvez imaginer que l'on regréteraient ce temps de notre enfance qui à l'époque était une vie normale, fait d'efforts et de simplicitée sans préjugiés ou le travail à l'école et au boulot avait un sens "nourrire sa famille" rien de plus et cela nous suffisait dans notre quotitien comme quoi les frais valeurs sont les plus simple.

Que de souvenirs !

Un jour nous partirons, bien entendu, c' est la dure Loi de la vie !
Mais les souvenirs que nous garderons, ce sont ceux-là.
Les meilleurs moments de notre Vie, quand nous étions petits !
La crainte, le Respect, la Politesse, le Travail étaient nos Lois...

héé, tu es un espion ,
comment tu sais tous ça sur ma vie

ah, les belles années.

Jean-Paul a écrit:

Que de souvenirs !

Un jour nous partirons, bien entendu, c' est la dure Loi de la vie !
Mais les souvenirs que nous garderons, ce sont ceux-là.
Les meilleurs moments de notre Vie, quand nous étions petits !
La crainte, le Respect, la Politesse, le Travail étaient nos Lois...

quel belle veriter que la et combien regretable et combien ne donnerais je pour y retourner

A c'est vrais sur de beaux souvenirs

Dominique tu parle et écrit très bien Merçi

Dans ma quête de recherche et dans la mise en forme de ce texte trouvé sur le Net, j'ai oublié de préciser l'auteur et de rajouter mon avis personnel sur celui-ci, chose rectifier sur l'originale de mon message par cette modification en fin de texte.
Mais comme beaucoup des membres du forum qui ont connu cette époque, je, nous aurions pu l'écrire car la pensée est universelle quand nous vivons ou avons vécu la même chose.
le problème c'est que les jeunes ne comprennent pas ce que l'on ressent du passé, ils nous trouvent ringarts, mais cela s"appelle la nostalgie du passé d'une époque ou une simple épingle à linge en bois suffisait à nous amuser


texte rajouter dans mon message d'origine
trouver sur le Net, signé "Marie Blanche"
Que de vrais et bons souvenir perdu, car à l'époque on ne pouvait imaginer que l'on regretterait ce temps de notre enfance qui à l'époque était une vie normale, fait d'efforts et de simplicités sans préjugés ou le travail à l'école et au boulot avait un sens "nourrire sa famille" rien de plus et cela nous suffisait dans notre quotidien comme quoi les frais valeurs sont les plus simples.

Allez! pas de regrets...

C'était quand même super comme toutes les générations avant et aprés nous se diront la même chose en regardant un peu en arrière.

En tout cas c'est vrai qu'on a eu du bol, pour ceux de mon age : pas eu de guerre et (La vache!) il n'y avait pratiquement rien d'interdit. pas de loi toute les 30 secondes (du genre fais pas-ci fais pas-ca).

Allez on en reparle dans trente ans...

4 saisons.



Je m’ souviens du printemps, comme si c’ était hier

Je courais dans les champs, cueillant des primevères.

Je chantais des chansons à toutes les jeunes filles

Je les faisais bien rire avec mes plaisant’ ries.



Puis est venu l’ été, la chaleur et les plages

Les filles toujours les filles, le ciel bleu sans nuages.

Je m’ souviens de l’ été comme si c’ était hier

Les ballades à pieds sur le bord de la mer.



Les journées raccourcissent, éclatent les orages

Les couples se séparent, les maisons se partagent

Les moissons se terminent et les vendanges débutent

Et dans le fonds des bois, les cerfs sont en rut !



L’ automne à grand souffle déshabille les arbres

Les cimetières se remplissent de nouvelles plaques de marbre

Les visages se marquent de profondes cicatrices

Le dos nous fait souffrir et nos cheveux blanchissent !



Et quand souffle la bise et qu’ arrive l’ hiver

Et que sur le gâteau les bougies coûtent cher

Moi je te dis je t’ aime tout en prenant ta main

Beaucoup plus qu’ hier et bien moins que demain…



Jean-Paul de Marengo - 15/02/2011.
(C' est moi sous un de mes nombreux pseudonymes)...

dominique

certes!!! mais quand j'en vois certains autour de moi je me demande ........

Parfois c' est dur de vieillir !


Assis seul sur un banc dans le jardin fleuri
Il regarde droit devant sans même cligner des yeux
Il voit passer le temps et arriver la pluie
Il rentre à petits pas pour se mettre à l’ abri.

Assis dans un fauteuil et fixant la fenêtre
Il regarde droit devant sans même cligner des yeux
Il attend patiemment sans rien laisser paraître
Il tremble un petit peu mais tremble de tout son être.

Soudain tombe la nuit et il va se coucher
Regardant droit devant sans même cligner des yeux
Le sommeil le gagne, il se laisse sombrer
Et s’ endort simplement dans les bras de Morphée.

Le matin, au réveil, il est encore tout seul
Regardant droit devant sans même cligner des yeux
Les infirmières s’ affairent faisant parfois la gueule
Il se lève, s’ habille, faisant cavalier seul.

Il s’ assoit sur le banc attendant patiemment
Et regarde droit devant sans même cligner des yeux
Il attend ses enfants mais ça fait bien longtemps
Qu’ ils ne viennent, n’ ayant pas trop le temps !

Ainsi passent les jours, les mois et les années
Regardant droit devant sans même cligner des yeux
Les larmes ne coulent plus, il a bien trop pleuré
Se sentant chaque jour un peu abandonné.

Ce matin sur le banc, personne n’ y est assis
Je regarde droit devant sans même cligner des yeux
Je m’ assois à mon tour, dans ce jardin fleuri
Attendant la visite de mes enfants chéris !

Jean-Paul de Marengo. Juin 2003.

LuLU a écrit
certes!!! mais quand j'en vois certains autour de moi je me demande ........

ne sois pas défaitiste Lulu, aurait-tu eu une jeunesse sans bons souvenirs de la région de marseille
on arrive à un age ou on ne se souvient que des bons souvenirs, cela compense la veillesse qui arrive à grand pas !!!
voilà une chanson et des photos de marseille pour te redonner le morale